Un coup de pouce à deux finissants de l’ÉMCV
Deux étudiants en Techniques de réalisation de films documentaires reçoivent un précieux coup de pouce pour piloter leur prochain projet cinématographique.
Prix Espoir Paraloeil
Mathieu Quirion remporte le prix Espoir Paraloeil 2018 grâce à son film Béton boréal.
Mis sur pied par l’équipe de l’ÉMCV et le cinéma et centre de production Paraloeil de Rimouski, ce prix vise à soutenir la production de projets cinématographiques en région et à permettre à un finissant de réaliser une première œuvre en dehors du contexte scolaire. L’originalité du scénario, la maitrise technique et la sensibilité dans le traitement du sujet font partie des critères d’attribution.
En plus d’un montant en argent de 300 $, ce prix inclut l’accès gratuit au parc d’équipements de Paraloeil, à sa salle de montage ainsi qu’à du soutien pour l’encadrement et la réalisation d'un projet.
Mathieu Quirion utilisera ses privilèges pour le tournage de son prochain film, Les cornus, une réflexion poético-philosophique basée sur des entrevues avec des ermites de la Haute-Mauricie. Son documentaire pourra également être présenté en première régionale au cinéma Paraloeil.
Bourse Spira pour Mathieu Germain
Au terme de ses études à l’École des métiers du cinéma et de la vidéo (ÉMCV) du Cégep de Rivière-du-Loup, Mathieu Germain remporte, quant à lui, la bourse Spira, qui inclut un prêt d’équipement d’une valeur de 2500 $ et des services-conseils d’une valeur de 500 $.
Ce prix lui est attribué en plein été pour son film Traces d’hiver, qui révèle le ballet d’une journée de pêche à l’éperlan sur le Saint-Laurent gelé. « Mathieu Germain signe un documentaire d’observation sobre et authentique, dont le traitement simple est en cohérence avec son sujet », souligne Claudine Thériault, directrice artistique de Spira.
Basée à Québec, Spira est une coopérative vouée au cinéma indépendant, qui soutient la production, la postproduction et la distribution de films d’auteur. Mathieu Germain aimerait maintenant utiliser sa caméra pour dénoncer l’industrie de la viande.